5 raisons pour lesquelles la pandémie est encore pire si vous êtes réfugié-e

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Le monde entier a été frappé par les effets de la crise du coronavirus. Ce n'est facile pour personne, où que vous soyez. 

Mais pour les personnes réfugiées -n'importe ayant dû quitter sa maison à la recherche de sécurité, peu importe son statut- les enjeux sont encore plus grands. Il y a actuellement plus de 70 millions de personnes qui ont été chassées chez eux à travers le monde. Les personnes exilées cherchent un nouveau foyer, mais les systèmes de demande d'asile ou d'accueil sont mis à mal et elles ne peuvent pas compter sur des filets de sécurité légaux ou sociaux. Une pandémie rend tout beaucoup plus dur. 

Ben & jerry's soutient les refugié-es. Ils sont nos voisin-es, nos ami-es et notre famille. Et les obstacles auxquels ils font face en ce moment sont particulièrement importants. 

  • 1. Logements bondés et conditions incompatibles avec l'urgence sanitaire

    Si vous êtes réfugié-e en période de pandémie, cela peut vouloir dire que vous habitez dans des centres d'hébergement bondés,  avec d'autres personnes cherchant l'asile, voire devoir partager un lit avec un-e étranger-e, et même se retrouver à la rue.  Nous essayons tou-te-s de rester à 2 mètres les un-es des autres, mais pour des gens vivant dans des camps de réfugiés densément peuplés, c'est tout simlement impossible.  

  • 2. Accès limité aux soins (ou peur d'y accéder)

    Parce que beaucoup des personnes déplacées de force sont en procédure de demande d'asile, elles sont souvent hésitantes à chercher un accès aux soins par peur de finir en rétention administrative. Et des obstables supplémentaires empêchent certain-es réfugié-s d'accéder au système de soin: les trasnports, le manque d'information, l'argent, le language ou la peur d'un "environnement hostile".

  • 3. Eloignement des proches et de la famille

    Les personnes déplacées de force ne choisissent pas de quitter leur foyer. Elles y sont forcées. Et elles ne peuvent pas toujours emmener tous les gens qu'elles aiment avec eux. L'isolation sociale et la solitude affecte tout le monde, partout dans le monde. Mais imaginez ce que vous ressentiriez si vous deviez vivre cette pandémie dans un pays qui n'est pas le votre, dont vous ne parleriez peut-être pas la langue, où vous n'auriez pas forcément de connexion wifi ni même les ressources pour téléphoner à vos proches. 

  • 4. Pas de revenus = une quantité d'argent limité pour la nourriture

    eaucoup des personnes exilées ne sont pas autorisées à travailler, ou sont confrontés à des obstacles multiples comme la langue, les restrictions légales ou la discrimination. Le soutien apporté par le gouvernement est souvent cruellement limité (en France, pour les personnes en procédure de demande d'asile, il atteint 6,80 €/jour). ce budget ne permet pas de faire des stocks de nourriture, donc plusieurs sorties dans la semaine sont nécessaires. Et quand les rayons des magasins sont vides à cause des achats-panique ou que les exilé-es ne bénéficient d'aucune allocation, ils se retrouvent dans des situations où ils n'ont quasiment pas à manger.

  • 5. Retards gouvernementaux

    Les personnes cherchant l'asile sont forcés d'attendre que les gouvernements examinent leur cas - mais la plupart des gouvernements ont retardé ou suspendu les procédures. Plus les délais sont longs, plus les situations risquent d'être desespérées. 

Comment ça se passe en France

Plusieurs ONGs ont multiplié les alertes concernant la situation sanitaire des centres d'hébergement pour réfugié-es, la précarité extrême dans laquelle la crise avait plongé certaines personnes déjà vulnérables, l'accès au système de soin ou encore les expulsions ou le placement en zone d'attente ou en rétention administrative qui continue malgré la crise. La situation est donc préoccupante: exigeons du gouvernenement que personne ne soit oublié dans cette crise !

 

Tou-te-s ensemble avec les réfugié-es !

La crise du COVID-19 a prouvé que nous étions dans le même bateau : si une personne est malade, elle peut contanimer tout le monde. Nous pouvons travailler ensemble pour limiter la diffusion du virus. Certaines nouvelles nous donnent de l'espoir, et agir (virtuellement) main dans la main avec nos ami-es et nos voisin-es les multipliera ! Agissez avec nous !